PAN PLIS PEAU
création le 29 septembre 2023 · CDCN Haut-de-France, Château-Thierry
7 novembre - 20h30 · Maison des Arts - Thonon-les-Bains -
Pour cette nouvelle production, je souhaite poursuivre au travers d'un triptyque de trois formes courtes de 21 minutes, l’essence de mon écriture chorégraphique. Je souhaite approfondir une exploration sensible et simple de la composition du mouvement. Je mène un travail d’artisanat et de constructions de gestes singuliers. Le plus précieux de nos jours est d’approfondir le geste par les sens, de mener une quête simple de dépouillée et d’établir une relation étroite avec les interprètes, les collaborations artistiques et le public. Et de prendre son temps !
Daniel Larrieu
Daniel Larrieu
Coproduction : Collection Daniel Larrieu, Astrakan & CDCN Haut-de-France, Centre chorégraphique national de Rillieux-la-Pape, direction Yuval PICK, dans le cadre du dispositif Accueil-Studio, Centre chorégraphique national, direction Thomas Lebrun, MA scène nationale de Montbéliard, ( production en cours )
Teaser PAN - Jérôme Andrieu - Réalisé par Benjamin Favrat - 2022 - Ménagerie de Verre
Illustrations : Dessin Tiépolo, portrait Jérôme Andrieu ©Benjamin Favrat, hommes cloches pays basque (DR)
Création le 30 septembre 2022, festival c'est comme çà ! Château Thierry
Partie 1 : PAN
Solo de et pour Jérôme Andrieu
20 minutes
Chorégraphie : Daniel Larrieu
Musique : Rubin Steiner
Costumes : Margaret Stretchout
Lumière : Lou Dark, remerciements à Marie-Christine Soma
Scénographie : Franck Jamin
Son : Lucien Jorge
Direction technique : Christophe Poux
Production : Astrakan, Collection Daniel Larrieu
Coproduction : CDCN Haut-de-France
Inspiré par les figures pastorales dans les récits de Giono, le gardien des animaux opère un lien entre le monde animal et humain !
# animal, sonnailles, lien, peau, enroulement, autoporté, fluide, musical, arpenter, voir, sentir, spirale, spéléologie intérieure.
Partie 1 : PAN
Solo de et pour Jérôme Andrieu
20 minutes
Chorégraphie : Daniel Larrieu
Musique : Rubin Steiner
Costumes : Margaret Stretchout
Lumière : Lou Dark, remerciements à Marie-Christine Soma
Scénographie : Franck Jamin
Son : Lucien Jorge
Direction technique : Christophe Poux
Production : Astrakan, Collection Daniel Larrieu
Coproduction : CDCN Haut-de-France
Inspiré par les figures pastorales dans les récits de Giono, le gardien des animaux opère un lien entre le monde animal et humain !
# animal, sonnailles, lien, peau, enroulement, autoporté, fluide, musical, arpenter, voir, sentir, spirale, spéléologie intérieure.
©Daniel Larrieu
Partie 2 : PLIS
Trio pour et avec Sophie Billon, Anne Laurent, Anna Chirescu
21 minutes
Musique : Rubin Steiner
Costumes : Margaret Stretchout
Lumière : Lou Dark
Scénographie : Franck Jamin
Son : Lucien Jorge
Direction technique : Christophe Poux
Production : Astrakan, Collection Daniel Larrieu
Coproduction : CDC Haut-de-France
Trois femmes, trois robes de coton, la spirale de Fibonacci en mémoire: un rituel
#végétal, porter, toucher, tourner, faire unité, danser
Trio pour et avec Sophie Billon, Anne Laurent, Anna Chirescu
21 minutes
Musique : Rubin Steiner
Costumes : Margaret Stretchout
Lumière : Lou Dark
Scénographie : Franck Jamin
Son : Lucien Jorge
Direction technique : Christophe Poux
Production : Astrakan, Collection Daniel Larrieu
Coproduction : CDC Haut-de-France
Trois femmes, trois robes de coton, la spirale de Fibonacci en mémoire: un rituel
#végétal, porter, toucher, tourner, faire unité, danser
Répétition en novembre 2022 à la Ménagerie de Verre à Paris ©Daniel Larrieu
Partie 3 : PEAU
Quintet pour et avec Sophie Billon, Anne Laurent, Anna Chirescu, Jérôme Andrieu, Enzo Pauchet –
21 minutes
Musique : Rubin Steiner
Costumes : Margaret Stretchout
Lumière : Lou Dark
Scénographie : Franck Jamin
Son : Lucien Jorge
Direction technique : Christophe Poux
Production : Astrakan, Collection Daniel Larrieu
Coproduction : CDC Haut-de-France
Après un solo énigmatique, les cinq interprètes réunis, main dans la main, accomplissent des figures ensemble : cristaux, passes, rondes minérales, toujours ensemble, liés, unis.
#minéral #terre·mère #rythme #contact #écoute
Quintet pour et avec Sophie Billon, Anne Laurent, Anna Chirescu, Jérôme Andrieu, Enzo Pauchet –
21 minutes
Musique : Rubin Steiner
Costumes : Margaret Stretchout
Lumière : Lou Dark
Scénographie : Franck Jamin
Son : Lucien Jorge
Direction technique : Christophe Poux
Production : Astrakan, Collection Daniel Larrieu
Coproduction : CDC Haut-de-France
Après un solo énigmatique, les cinq interprètes réunis, main dans la main, accomplissent des figures ensemble : cristaux, passes, rondes minérales, toujours ensemble, liés, unis.
#minéral #terre·mère #rythme #contact #écoute
Pan Plis Peau par Irène Filiberti, 22 mars 2022
D’abord un solo masculin, puis un trio féminin et pourquoi pas un final en quintet ? Cela se construit à petits pas, se compose en courts formats mobiles qui s’enchaînent en un programme complet pour la scène. Cela a déjà commencé et devrait se poursuivre jusqu’en 2023. Durée nécessaire pour observer, imaginer, creuser, éclore. Comme s’il s’agissait de se réchauffer aux lueurs du temps, de se réinventer sur le riche terreau de quarante années en compagnie, autrement dit de mettre en mouvement, en image, en sensations, la constance d’un cheminement, celui de compagnons en campagne.
C’est aussi l’affaire du paysage, d’un horizon chorégraphique. Là où corps et gestes se fondent dans l’espace, créent leurs propres fictions, reviennent à l’essentiel, dialoguent avec ce monde qui nous entoure, explorent à nouveau ses plis, ses creux, ses bosses, se reconnectent à ses matières, ses éléments, avec ses sons mais aussi les mots, les pensées.
Au plateau, de simples scènes de vie aux accents bucoliques, de sobres lignes graphiques ou abstraites, ponctuées de signes énigmatiques et autres jeux ou rituels qui oscillent entre suspension et suspens, entrent en résonance avec de précédentes pièces, comme Romance en stuc (1985), ou Chiquenaudes (1982) parmi les premières créations qui ont fait la réputation de Daniel Larrieu et que le chorégraphe a selon ses propres termes « réactivées » en les remontant en 2019.
Ce nouveau projet, avec ses trois séquences dansées de 20mn, respectivement intitulées Pan, Plis, Peau relèvent chacune de processus d’écriture différents qui se déploient de l’intime au collectif et nous parlent de notre environnement. L’inclinaison poétique du chorégraphe se teinte ici de gravité, là d’ombres et de lumières. Le plateau se fait mat, nocturne et mise sur l’invisibilité. Il s’agit alors de percevoir ce quelque chose qui nous touche, qui nous traverse à partir des corps au travail, de leur présence à leur disparition. Il s’agit aussi de jouer sur le lointain et la proximité, de se reconnecter au règne du vivant, à ses essences et ses mondes multiples, du minéral au végétal, de l’animal à l’humain.
Ainsi les danses tissent leur toile. Micro-structures fictives abritant d’étranges rituels de reliement. Des interactions fomentées par le triptyque Pan, Plis, Peau surgissent des évocations pastorales, inspirées par le paysage, les forces de la nature. Des danses reliées au mythe de Pan, à la pittoresque divinité antique mi-homme mi-bouc veillant sur les bergers et leurs troupeaux.
Il semble bien que Daniel Larrieu et ses complices – dont Jérôme Andrieu, notamment interprète du solo Pan, Rubin Steiner tiennent à partager ce passionnant cheminement à l’écoute de notre planète et de ses urgences. Pan, Plis, Peau développe une pensée du mouvement qui rend lumineuse une autre forme de perception tournée vers l’écologie des sens.
D’abord un solo masculin, puis un trio féminin et pourquoi pas un final en quintet ? Cela se construit à petits pas, se compose en courts formats mobiles qui s’enchaînent en un programme complet pour la scène. Cela a déjà commencé et devrait se poursuivre jusqu’en 2023. Durée nécessaire pour observer, imaginer, creuser, éclore. Comme s’il s’agissait de se réchauffer aux lueurs du temps, de se réinventer sur le riche terreau de quarante années en compagnie, autrement dit de mettre en mouvement, en image, en sensations, la constance d’un cheminement, celui de compagnons en campagne.
C’est aussi l’affaire du paysage, d’un horizon chorégraphique. Là où corps et gestes se fondent dans l’espace, créent leurs propres fictions, reviennent à l’essentiel, dialoguent avec ce monde qui nous entoure, explorent à nouveau ses plis, ses creux, ses bosses, se reconnectent à ses matières, ses éléments, avec ses sons mais aussi les mots, les pensées.
Au plateau, de simples scènes de vie aux accents bucoliques, de sobres lignes graphiques ou abstraites, ponctuées de signes énigmatiques et autres jeux ou rituels qui oscillent entre suspension et suspens, entrent en résonance avec de précédentes pièces, comme Romance en stuc (1985), ou Chiquenaudes (1982) parmi les premières créations qui ont fait la réputation de Daniel Larrieu et que le chorégraphe a selon ses propres termes « réactivées » en les remontant en 2019.
Ce nouveau projet, avec ses trois séquences dansées de 20mn, respectivement intitulées Pan, Plis, Peau relèvent chacune de processus d’écriture différents qui se déploient de l’intime au collectif et nous parlent de notre environnement. L’inclinaison poétique du chorégraphe se teinte ici de gravité, là d’ombres et de lumières. Le plateau se fait mat, nocturne et mise sur l’invisibilité. Il s’agit alors de percevoir ce quelque chose qui nous touche, qui nous traverse à partir des corps au travail, de leur présence à leur disparition. Il s’agit aussi de jouer sur le lointain et la proximité, de se reconnecter au règne du vivant, à ses essences et ses mondes multiples, du minéral au végétal, de l’animal à l’humain.
Ainsi les danses tissent leur toile. Micro-structures fictives abritant d’étranges rituels de reliement. Des interactions fomentées par le triptyque Pan, Plis, Peau surgissent des évocations pastorales, inspirées par le paysage, les forces de la nature. Des danses reliées au mythe de Pan, à la pittoresque divinité antique mi-homme mi-bouc veillant sur les bergers et leurs troupeaux.
Il semble bien que Daniel Larrieu et ses complices – dont Jérôme Andrieu, notamment interprète du solo Pan, Rubin Steiner tiennent à partager ce passionnant cheminement à l’écoute de notre planète et de ses urgences. Pan, Plis, Peau développe une pensée du mouvement qui rend lumineuse une autre forme de perception tournée vers l’écologie des sens.
Illustration : jardin japonais musée Guimet, mur du métro à Paris, sol fissuré, ciel, Lac Léman 2021 © Daniel Larrieu,