LUX
Création le 13 février à 21h15 et le 14 février 2010 à 17h45 à la Ferme du Buisson
Scène Nationale de Marne-la-Vallée dans le cadre de Hors Saison, le rendez-vous danse d’Arcadi.
Interprètes : Valérie Castan, Agnès Coutard, Christine Jouve, Anne Laurent, Judith Perron, Jérôme Andrieu, Luc Cerutti, Jonas Chéreau, Olivier Clargé.
Direction technique : Christophe Poux
Scénographie : Franck Jamin
Lumières : Marie-Christine Soma
Son : Félix Perdreau
Régie Lumière : Eric Corlay.
Coproduction : Le Manège de Reims – Scène Nationale, La Ferme du Buisson – Scène Nationale de Marne-la-Vallée, le CNDC d’Angers et l’aide à la production d’Arcadi. Résidence de création : La Ferme du Buisson. Avec le soutien de la Ménagerie de Verre dans le cadre des Studiolabs, du CCN du Havre et avec le soutien de la Scène nationale d’Orléans.
Tissé à partir d’événements traversés ces dernières années sur la perception du regard, ce travail chorégraphique est une expérience sur le paysage. Je conduis mon regard avec des manières différentes d’appréhender l’espace et le temps.
A partir de rendez vous à l’extérieur, espace péri urbain à St Ouen 2007 ou dans un jardin classique à Dijon 2008, d’un paysage maritime au Havre 2009… j’ai récolté des images, des danses, commandé des textes. Nous avons joué avec l’horizon, les points de fuite, la perspective ou les modèles de ce que nous nommons le paysage, établit des relations, converser, varier, des propositions chorégraphiques, textuelles et visuelles.
Mieux voir, pas plus loin, mais plus intime, plus vers soi. Ce que je propose de voir à présent ne tient pas tant d’une mémoire de cette traversée, mais de convoquer un ajustement de la vue, un repos, une détente des sens.
Maintenant et après quelques années de pratique de la danse et du spectacle, cette aventure là, celle qui consiste a redonner du sens au regard pourrait dérouter, elle est conçue sans qu’aucune image ne soit choisie comme captive, mais que chaque moment résonne en son endroit dans sa plénitude. Les sons sont pour la plupart issus de ces rencontres avec un lieu, de la poétique de l’instant.
Dans la "Femme en bleu lisant une lettre" du peintre Vermeer, j’ai noté combien la carte de la Hollande derrière "le sujet qui lit" précède l’époque où la reproduction du réel devient réalité. Je convie à appréhender cette proposition avec tranquillité, un "inutile", un vide qui convie, un vide qui agit. Et cette danse serait là dans le paysage chorégraphique, posée ; "un oiseau sur la branche".
La matière de LUX
J'ai désiré, à travers un cycle de six rendez-vous publics, précédé d’un prologue mener un travail qui déplace les modes de production et de représentations en proposant, pour des situations uniques, des représentations à l'issue d’une étape de travail dans un lieu précis
- durée de chaque présentation : de 40 à 45 minutes
- passer une à trois semaines à travailler à partir d'une situation et d'un rapport au paysage, dehors ou dedans.
- rester dans cet espace et nous écrivons, danser, chercher, concevoir des actes dansés et des actions et des traces.
- l'ensemble des traces est présenté selon des modalités différentes, conçues pour chaque lieu. Dans ces espaces, qui deviennent lieux de travail et/ou de présentations, nous avons opéré des décalages afin de donner des modes de perceptions différents pour chaque lieu.
- les équipes ont été différentes selon les espaces et le travail de transposition, de lumière, de son ; elles ont réunit danseurs, architectes, paysagistes, écrivains, sonorisateurs… selon les moyens financiers du commanditaire et de la compagnie.
- répondre d’une manière souple et variable à des modes de production
Scène Nationale de Marne-la-Vallée dans le cadre de Hors Saison, le rendez-vous danse d’Arcadi.
Interprètes : Valérie Castan, Agnès Coutard, Christine Jouve, Anne Laurent, Judith Perron, Jérôme Andrieu, Luc Cerutti, Jonas Chéreau, Olivier Clargé.
Direction technique : Christophe Poux
Scénographie : Franck Jamin
Lumières : Marie-Christine Soma
Son : Félix Perdreau
Régie Lumière : Eric Corlay.
Coproduction : Le Manège de Reims – Scène Nationale, La Ferme du Buisson – Scène Nationale de Marne-la-Vallée, le CNDC d’Angers et l’aide à la production d’Arcadi. Résidence de création : La Ferme du Buisson. Avec le soutien de la Ménagerie de Verre dans le cadre des Studiolabs, du CCN du Havre et avec le soutien de la Scène nationale d’Orléans.
Tissé à partir d’événements traversés ces dernières années sur la perception du regard, ce travail chorégraphique est une expérience sur le paysage. Je conduis mon regard avec des manières différentes d’appréhender l’espace et le temps.
A partir de rendez vous à l’extérieur, espace péri urbain à St Ouen 2007 ou dans un jardin classique à Dijon 2008, d’un paysage maritime au Havre 2009… j’ai récolté des images, des danses, commandé des textes. Nous avons joué avec l’horizon, les points de fuite, la perspective ou les modèles de ce que nous nommons le paysage, établit des relations, converser, varier, des propositions chorégraphiques, textuelles et visuelles.
Mieux voir, pas plus loin, mais plus intime, plus vers soi. Ce que je propose de voir à présent ne tient pas tant d’une mémoire de cette traversée, mais de convoquer un ajustement de la vue, un repos, une détente des sens.
Maintenant et après quelques années de pratique de la danse et du spectacle, cette aventure là, celle qui consiste a redonner du sens au regard pourrait dérouter, elle est conçue sans qu’aucune image ne soit choisie comme captive, mais que chaque moment résonne en son endroit dans sa plénitude. Les sons sont pour la plupart issus de ces rencontres avec un lieu, de la poétique de l’instant.
Dans la "Femme en bleu lisant une lettre" du peintre Vermeer, j’ai noté combien la carte de la Hollande derrière "le sujet qui lit" précède l’époque où la reproduction du réel devient réalité. Je convie à appréhender cette proposition avec tranquillité, un "inutile", un vide qui convie, un vide qui agit. Et cette danse serait là dans le paysage chorégraphique, posée ; "un oiseau sur la branche".
La matière de LUX
J'ai désiré, à travers un cycle de six rendez-vous publics, précédé d’un prologue mener un travail qui déplace les modes de production et de représentations en proposant, pour des situations uniques, des représentations à l'issue d’une étape de travail dans un lieu précis
- durée de chaque présentation : de 40 à 45 minutes
- passer une à trois semaines à travailler à partir d'une situation et d'un rapport au paysage, dehors ou dedans.
- rester dans cet espace et nous écrivons, danser, chercher, concevoir des actes dansés et des actions et des traces.
- l'ensemble des traces est présenté selon des modalités différentes, conçues pour chaque lieu. Dans ces espaces, qui deviennent lieux de travail et/ou de présentations, nous avons opéré des décalages afin de donner des modes de perceptions différents pour chaque lieu.
- les équipes ont été différentes selon les espaces et le travail de transposition, de lumière, de son ; elles ont réunit danseurs, architectes, paysagistes, écrivains, sonorisateurs… selon les moyens financiers du commanditaire et de la compagnie.
- répondre d’une manière souple et variable à des modes de production